Différents critères affectent en effet la compétitivité relative d’un mode de transport par rapport à un autre : recherche du moindre coût, fiabilité des services et des infrastructures (délais, disponibilité des sillons…), souplesse d’acheminement, capacité ou non à acheminer des marchandises de natures très diverses, adaptation aux aléas, sécurité, traçabilité, etc.
Le mode
routier
Au niveau national, le transport routier intérieur a transporté 317 milliards de tonnes-kilomètres en 2018. La part du pavillon français dans le transport routier intérieur ne baisse plus depuis 2016, se stabilisant à 61 % en 2018 ; le transport international poursuit, quant à lui, son recul. Le transport national pour les véhicules supérieurs à 3,5 T représente 162 milliards de tonnes dont 75 % en compte d’autrui (transport réalisé par un prestataire et non par le propriétaire des biens).
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Au niveau régional
La région Occitanie se situe au carrefour de 7 autoroutes : A9, A75, A61, A54, A62, A64, A20
- de l’Europe du Nord au Sud (Paris/Barcelone)
- de l’Europe de l’Ouest à l’Est (Bordeaux/Turin)
Les plus grands transporteurs routiers et logisticiens français et étrangers sont présents aux cotés d’acteurs régionaux dynamiques. A Une projection anticipe, en 2030, une augmentation de plus de 60% du nombre de poids-lourds sur l’axe littoral qui engendrerait une saturation des autoroutes et des axes routiers. Actuellement, ce sont environ 13.000 poids-lourds qui passent tous les jours au Perthus, en augmentation de 5%/an, dont la grosse majorité est en provenance d’Espagne et du Maghreb.
Le mode
ferré
Au niveau national, le transport ferroviaire représente 32 milliards de tonnes-kilomètres transportées en 2018. Le transport conventionnel (qui n’est réalisé ni en conteneurs ni par des véhicules routiers embarqués sur des trains) représente 78,8 % du transport ferroviaire. Le transport ferroviaire combiné non accompagné (conteneurs de marchandises, caisses mobiles et semi-remorques) représente 21,2 % du transport ferroviaire et baisse de 2,5 % entre 2017 et 2018.
Au niveau régional
- Le fer a acheminé 7 MT en 2015, concentrés sur la zone de Perpignan (Saint Charles, Le Boulou), Sète et Port la Nouvelle, et Toulouse.
- 850 wagons circulent par jour : 20% en train entier, 46% en transport combiné de conteneurs, 33% en lotissement ou wagon isolé.
- Environ 70 ITE (Installation Terminale Embranchée) sont actives (en lien contractuel avec RFF)
- Un potentiel de trafic fret supplémentaire évalué à 6 MT
- Des enjeux de capacités sur la ligne Montpellier – Perpignan:
les projections de flux marchandises et voyageurs vont au-delà des 125 trains jours / sens supportables par la ligne actuelle.
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Le mode
fluvial
Au niveau national, avec 6,7 milliards de tonnes-kilomètres en 2018, le transport fluvial de marchandises représente 1,9 % du transport intérieur terrestre de marchandises (hors oléoducs). Il recule en moyenne de 3,3 % par an depuis 2013, du fait de la baisse de demande de transport de combustibles minéraux et de matériaux de construction.
Au niveau régional
Deux axes majeurs : Le Rhône et la Saône forment un corridor fluvial qui débouche sur la Méditerranée, en Occitanie, via le Port de Sète ; le canal des Deux Mers de Bordeaux à Sète qui emprunte le canal du midi.
Aujourd’hui, transition énergétique oblige, l’intérêt du fluvial en terme d’économie de carburant et de moindre impact sur l’environnement rend de nouveau ce mode de transport attractif. Des études menées par VNF sur le retour du transport sur le canal des Deux Mers démontrent l’intérêt que portent les entreprises à ce mode de transport et ont identifié un potentiel de plusieurs millions de tonnes de fret à transporter.
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3 ports fluviaux : Sète, L’Ardoise, Beaucaire
- Un trafic très faible, réparti 50% /50% en flux entrants et sortants.
- Un trafic en croissance sur le canal du Rhône à Sète.
- Depuis 2018, des bateaux de 2.500 tonnes de charge utile (120 de long/ 11.40 m. de large) ainsi que des bateaux pouvant porter 2 hauteurs de conteneurs (high cube) peuvent circuler.
Le mode
maritime
Au niveau national, les grands ports maritimes métropolitains (Marseille, Le Havre, Dunkerque, Nantes, Rouen, La Rochelle, Bordeaux) et Calais concentrent 87,3 % de l’activité portuaire. En tout, 368 millions de tonnes de fret ont été traités en 2018 dont plus de 60 % de vracs, 15 % de marchandises en conteneurs et plus de 22 % en rouliers.
Au niveau régional
Avec 220 km de côtes, les 3 ports maritimes d’Occitanie ouvrent vers tous les pays du bassin méditerranéen. Ils sont en partie spécialisés.
Sète (conteneurs, agroalimentaire, hydrocarbures),
Port la Nouvelle (hydocarbures-vrac),
Port-Vendres (fruits et légumes).
En 2018, l’ensemble des ports d’Occitanie a traité environ 6 MT (millions de tonnes) contre 96 MT pour Marseille et 50 MT pour Barcelone.
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Le mode
aérien
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Au niveau régional
3 aéroports régionaux de fret : Nîmes, Montpellier, Toulouse offrent des installations dédiées pour traiter les trafics de marchandises.
L’aéroport de Toulouse Blagnac est au deuxième rang français pour le fret, et est en particulier tiré par les activités d’Airbus. On y retrouve tous les grands acteurs du fret express mais aussi des compagnies charter de fret comme Cargolux.